Article 5 : La prothèse Auditive (Lisa 5 mois) - juin/juillet 2017

Article 5 : La prothèse Auditive (Lisa, 5 mois) - Juin/Juillet 2017

Les coordonnées d’un audioprothésiste en poche, nous commençons l’appel pour la prise de contact.

A ce moment  précis nous imaginions les audioprothésistes un peu comme des opticiens, c’est-à-dire  (et en caricaturant) « des marchands de sonotones ».

C’est en réalité tout le contraire, et le rôle de l’audioprothésiste est capital, et le suivi complet :

Fin mai, nous appelons Mr Mathieu Robier, de chez AUDILAB dans le but de faire appareiller Lisa

Ses coordonnées ici : http://audilab.fr/fr/content/audioprothesiste-audilab-orleans

Avant de proposer un appareil et les réglages associés, Mr Robier aura vu Lisa 4-5 fois afin de réaliser une audiométrie « comportementale ».

En effet, à cet âge (environ 4 mois), l’audioprothésiste doit détecter indirectement tous les signes qui permettent de dire que l’enfant a entendu tel son (fréquence) à tel intensité (dB)

Tous les moyens sont bons : bébé qui arrête de tétouiller, regard qui se fige, etc…

Il faut le faire pour chacune des 2 oreilles, et comme la patience des enfants à ses limites, poursuivre l’audiogramme sur plusieurs séances.

Passer par l’étape de l’appareillage est indispensable :

1 – Même si l’apport n’est pas suffisant, plus tôt l’enfant est soumis aux sons, plus tôt les neurones des zones auditives du cerveau seront stimulés. On prépare ainsi le terrain pour l’implantation.

2- Cela habitue l’enfant à porter quelque chose sur les oreilles.

3 – il fait partie du protocole avant une implantation (on doit démontrer l’insuffisance de résultat).

Lisa aura eu ses 2 appareils début juillet 2017 (à 5 mois), et les porte tout le temps, en dehors des siestes et du bain.

Même si les réactions de Lisa vis-à-vis du son n’étaient pas flagrantes, une anecdote est à citer :

A cette époque, nous lui chantions régulièrement « ainsi font font font » en faisant les signes de marionnette avec les mains. Nous avons eu la surprise de la voir refaire les signes des mains lorsqu’une fois nous lui avons rechanté, alors qu’elle ne nous voyait pas (donc sans lecture labiale, ni geste de notre part pouvant l’aiguiller). Une preuve qu’elle percevait des informations via ses prothèses.

D’un point de vue purement « scientifique » cela a permis à Lisa de passer à un audiogramme de -90/-100dB (sans les appareils) à -50/-60dB (avec ses appareils auditifs).

Ces divers rendez-vous auront été aussi l’occasion pour nous d’échanger avec Mr Robier sur l’implant cochléaire, car ce dernier effectue les réglages d’implants sur Tours et possède donc une expérience significative du sujet.

Nous profitons de cet article pour remercier publiquement Mr Robier, tant pour sa disponibilité que pour ses conseils, mais aussi pour sa gentillesse et sa bienveillance avec Lisa (Il faut savoir y faire avec les enfants !).

Merci encore pour tout.

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