Les conseils d’une rentrée scolaire réussie pour un enfant sourd
Les conseils d’une rentrée scolaire réussie pour un enfant sourd
Même si nous ne sommes pas forcément les plus expérimentés
en la matière (nous venons tout juste de connaitre la première rentrée scolaire
de Lisa), nous avons voulu partagé avec vous quelques conseils que nous avons
appliqués pour une rentrée scolaire la plus réussie possible.
En effet, la rentrée à l’école maternelle est capitale
pour tout enfant, mais elle l’est encore plus lorsqu’il s’agit de nos enfants
sourds.
La scolarité
La première réflexion qu’il faut avoir, la plus anticipée
possible est la suivante : quelle est la scolarité la plus adaptée pour
mon enfant ?
Plusieurs choix peuvent s’offrir à vous, dont :
-
En milieu scolaire ordinaire, sans AESH (ex AVS)
-
En milieu scolaire ordinaire, avec AESH
- En milieu scolaire ordinaire, avec suivi SEFFS (ex SSEFIS)
- En milieu scolaire ordinaire, avec suivi SEFFS (ex SSEFIS)
-
En classe ULIS (classe qui accueille des enfants
suivant leur handicap, et présente dans une école ordinaire pour favoriser l’inclusion)
-
En institut spécialisé en surdité
Il est important de s’y prendre suffisamment à l’avance,
car certains choix peuvent nécessiter des lourdeurs administratives, comme une
notification MDPH.
Pour notre part nous avons eu cette réflexion 1 an et
demi avant la rentrée de Lisa : Devons nous la mettre dans l’école du
quartier, ou en classe ULIS ?
Pour prendre la décision, nous avons pris rendez-vous
avec chacune des personnes gérant ces 2 options : la directrice de l’école
du quartier, ainsi que la maitresse de la classe ULIS.
Ces rencontres ont été importantes pour nous et être sûr
de prendre ce qui nous semblait la meilleure décision pour elle.
En complément des conseils de l’orthophoniste qui suit
Lisa, nous avons donc finalement opté pour l’école du quartier, sans AVS.
Pourquoi ? Lisa nous semble suffisamment à l’aise
dans la communication avec les personnes (adultes et enfants) pour comprendre,
parler et échanger avec eux. Nous n’avons pas voulu d’AVS afin qu’elle ne se
repose pas systématiquement sur un adulte « référent » et pour qu’elle
soit confronté à la vie « réelle ».
Lisa était suivi par un SAFEP - où elle avait ses séances d'orthophonie. Arrivé à l'âge de l'école, le SAFEP devient SSEFS. Nous demanderons l'intervention à l'école de son orthophoniste où d'un professeur spécialisé pour inculquer les bonnes pratiques d'accueil d'un enfant sourd.
Lisa était suivi par un SAFEP - où elle avait ses séances d'orthophonie. Arrivé à l'âge de l'école, le SAFEP devient SSEFS. Nous demanderons l'intervention à l'école de son orthophoniste où d'un professeur spécialisé pour inculquer les bonnes pratiques d'accueil d'un enfant sourd.
Bien évidemment, nous serons attentif à son évolution, et
n’écartons pas du tout l’hypothèse de demandé une AVS ultérieurement ou un
entrée en ULIS si les choses tournaient mal.
Finalement notre principale crainte concernait la gestion
des implants, car Lisa n’est pas encore parfaitement autonome (elle commence à
savoir remettre seule et dans le bon sens ses antennes)
Bien préparer la rentrée :
A enfant « différent », préparation « différente ».
Nous avons énormément parlé de l’école à Lisa, qui avait hâte d’y aller (bien
aidé par le fait qu’une de ses anciennes copines gardée chez la même nounou y
était présente). Nous nous sommes même rendus plusieurs fois sur place au gré de
nos balades (son école maternelle donne accès à des champs et une forêt – la chance).
Dès la fin d’année scolaire précédente, en juin, nous
avons contacté la directrice afin de lui faire part de notre souhait d’organiser
une pré-rentrée avec les différents adultes de l’école, pour leur présenter
la surdité de Lisa et les implants cochléaires.
C’est ainsi que le jour d’avant la rentrée, nous avons pu
obtenir 30min en présence des 3 maitresses de l’école, des 3 ATSEM ainsi que
du responsable de la périscolaire. Bref tout ceux à même d'être en contact avec elle au cours de la journée, que cela soit à l'école, à la cantine ou à la garderie.
Lisa a ainsi pu avoir la primeur de faire connaissances avec
eux avant ses petits camarades.
Les thèmes que nous avons abordés :
-
La surdité de Lisa (profonde) et le fait qu’elle
n’entend rien sans ses appareils et qu’elle doit les porter constamment
-
Ce qu’était un implant cochléaire
-
Les bonnes pratiques avec un enfant sourd :
parler correctement, pas trop loin d’elle et en face (même si la lecture
labiale ne peut se faire à cause des masques en ces temps de COVID)
-
La manipulation des processeurs (antenne,
allumer/éteindre)
Nous avons aussi présenté la petite boite qui leur servira
à ranger les processeurs pendant la sieste, que nous avons customisée, et qui
contient :
Un bandeau de rechange
Des piles de rechange
Nos coordonnées
Le testeur
Le livret d'utilisation des implants est vraiment primordial : les ATSEM en ont eu besoin dès le premier jour en sortie de la sieste. Mettez-leur donc à disposition !
Le livret d'utilisation des implants est vraiment primordial : les ATSEM en ont eu besoin dès le premier jour en sortie de la sieste. Mettez-leur donc à disposition !
Nous avons également prêté à la maitresse le livre « LA
SURDITE » qui présente assez bien ce que peuvent vivre les enfants
implantés. Livre qu’elle lira aux autres enfants.
(Lien pour achat : https://amzn.to/2Z7a1B2)
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Les piles durent plus de 3 jours, tandis que les
batteries un peu moins d’une journée. Nous mettons systématiquement des piles
neuves le lundi matin, puis le jeudi matin (Lisa étant à la maison le mercredi, samedi et dimanche). Nous finissons ainsi les piles non totalement vidées le weekend.
L'avantage des piles aussi, c'est qu'elles sont remboursées dès la première année, contrairement aux batteries où il faut attendre 5 ans. Plus d'info ici.
L'avantage des piles aussi, c'est qu'elles sont remboursées dès la première année, contrairement aux batteries où il faut attendre 5 ans. Plus d'info ici.
Qui dit école dit risque accru d'abimer ou de perdre les processeurs. Pensez à être bien assuré !
Notre comparatif des assurances d'implants cochléaires, même s'il n'est plus totalement à jour peut vous aiguiller.
En espérant que ces conseils vous serons utile. D’ailleurs,
n’hésitez pas à partager les vôtres, nous pourrons ainsi étoffer l’article.
Vous voulez nous encourager à continuer ?
Rien de plus simple, il suffit d'aimer la page Facebook de Lisa, qui fait office de newsletter :
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