Article 7 : Le bilan éthiologique (Lisa, 7mois) - Septembre 2017
Article 7 : Bilan étiologique (Lisa, 7mois) – Septembre 2017
Fin septembre 2017, Lisa est hospitalisée 3 jours au CHU
Clocheville à Tours pour réaliser une batterie d’examens pour tenter de
connaitre les causes de sa surdité et la faisabilité médicale d’une
implantation cochléaire.
Au programme :
-
Electrocardiogramme (pour vérifier d’éventuelles
irrégularités cardiaques)
-
Bandelette urinaire
-
IRM et TDM des rochers (visualisation de la
physiologie de l’oreille moyenne + interne, mesure de la dimension des
cochlées, etc..)
-
Bilan calorique (vérification du bon
fonctionnement des vestibules – organes de l’équilibre situés eux aussi dans l’oreille
interne)
-
Bilan orthophonique
-
Audiométrie
-
Bilan pédiatrique
-
Bilan psychologique (pour s’assurer des
motivations en tant que parents vis-à-vis de la surdité, notamment dans le cadre
d’une implantation)
-
Bilan ophtalmologique
Tous ces examens permettent de déceler s’il n’y a pas d’autres
anomalies en plus de la surdité (comme pour les syndromes d’Usher ou de
Pendred).
C’est alors que nous rencontrons pour la première fois le
Professeur Emmanuel Lescanne. Première fois que nous rencontrons un « professeur ».
Cela force le respect et l’admiration. Durant le rendez-vous, le professeur
Lescanne s’est montré accessible, pédagogue et à l’écoute. Il nous a confirmé
que tous les voyants étaient au vert pour que Lisa puisse bénéficier d’un
implant, et nous a présenté le principe de l’opération, notamment en nous
montrant un modèle factice d’implant (la partie interne).
Lisa n'a donc pas d'autres anomalies en plus de sa surdité (c'est-à-dire qu'elle a une surdité non syndromique) et que par conséquent l’origine sa surdité était très probablement génétique. Nous devrons rencontrer (si nous le souhaitons) un généticien à ce titre.
Lisa n'a donc pas d'autres anomalies en plus de sa surdité (c'est-à-dire qu'elle a une surdité non syndromique) et que par conséquent l’origine sa surdité était très probablement génétique. Nous devrons rencontrer (si nous le souhaitons) un généticien à ce titre.
Lisa sera implantée de l’oreille droite en premier (car
elle est moins bonne de 5-10 dB par rapport à la gauche) et l’année suivante de
la seconde oreille.
Cela permet, après la première opération, de s’assurer qu’il
n’y a pas eu de « dégâts collatéraux » lors de la chirurgie,
notamment au niveau du vestibule, avant d’envisager la seconde.
Nous demandons alors s’il est possible que cela soit
notre audioprothésiste, Mr Robier, qui suive Lisa lors des réglages – souhait qui
sera exhaussé.
Peu de temps après notre retour à la maison nous sommes
contactés et la bonne nouvelle arrive : l’implantation est planifiée
le 9 novembre 2011.
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